Les rayonnements des portables rendent sourds

Le billet de mauvaise humeur d’E1000y – n°2 : ça rend sourd ! (Non accessible)

 Une étude indienne, publiée par un journal médical international spécialisé dans l’ORL, montre que le portable, contrairement à d’autres joyeusetés solitaires, rend sourd, et les premières conséquences sont visibles dès 3 ans d’utilisation.

La thèse du professeur Virk, c’est que les ondes empruntent le système de l’oreille interne pour à la fois entrer et sortir de la tête, ce qui corrobore les mesures établies dans le test, qui montrent que les dégâts causés sont presque parfaitement symétriques. La cochlée sert donc allègrement de cage d’escalier pour les ondes qui au passage en chatouillent les cils, d’où acouphènes – cette impression bizarre à insupportable d’avoir un sifflet de bouilloire ou un micro en larsen dans les tympans.

Soit dit en passant, il n’y avait qu’en Inde où l’on pouvait mener ce type d’étude, tant trouver 60 jeunes gens en bonne santé et ne s’étant jamais servis d’un téléphone portable est chose impossible en France ou dans la plupart des pays dits développés.

L’INPES s’alarmait, le 5 mai 2010, de la recrudescence de cas de surdités précoces chez ces adolescents qui écoutent leur musique vraiment trop fort dans leurs casques de téléphone ; las, la puissance des sons n’est-elle pourtant pas contrôlée depuis la fin des années 1990 et les derniers walkman cassette ? Alors ? Quelles conclusions en tirer ? Un petit effort d’imagination ? Sachant que l’autre activité solitaire reste inoffensive, même à cet âge ?

Si cette information vous entre par une oreille pour en sortir par l’autre, ainsi qu’à nos contemporains et nos gouvernements depuis pas loin de dix ans, sachez que, depuis début 2011, sur le site indien du ministère des télécommunications⁴ figure un communiqué interministériel officiel, dénonçant les dangers de la téléphonie mobile sur la santé humaine et la nature d’une façon tellement large et érudite que si les gouvernements des pays développés se donnaient la peine de le prendre en considération, les assos et les think-tanks telles que nous n’auraient plus rien à dire.

CQFD en double aveugle : le portable rend sourd et qui plus est collectivement sourd.

Car, on peut être sourd aux études d’Alain Vian sur la toxine botulique relarguée par des plants de tomates exposés à des ondes GSM, ne pas vouloir se donner la peine d’imaginer les implications sur la forêt qui borde l’enchâssement fantastique de lignes à haute tension et de tours télécom le long de l’autoroute A104 dans la Seine et Marne, on peut ignorer princièrement le déclin des abeilles en l’incriminant aux pesticides qui de toutes façons sont partout, sans avoir entendu le bourdonnement caractéristique du signal de fuite qu’elles stridulent, près d’un téléphone portable en appel.......

Sourds aussi les opérateurs téléphoniques, qui, lors de la réunion de concertation avec le voisinage au sujet de l’implantation d’une énième antenne dans le 18^ème arrondissement de Paris, se virent adressés de la sorte par une dame dont l’appartement se situe pile en face de la n moins unième antenne :

Sourds encore l’intégralité des médias, le lendemain de la diffusion du documentaire de Sophie Le Gall, « Mauvaises Ondes », sur France 3. Presse écrite, radio, télévision : électroencéphalogramme plat dans tout le cortex auditif. Contre une audience de 1,87 millions de français, la veille, sur la 3^ème Chaîne.

Le plus drôle c’est que si les médias sont sourds, les représentants des opérateurs⁴ ont su se montrer malentendants, Porphyres indignés en sanglots, à dénoncer un reportage à charge qui fait fi de la vraie science, la leur, tant qu’ils ont préféré s’abstenir de venir défendre leur point de vue au débat qui aurait été organisé par la suite – s’il n’y avait pas eu grève de plateau. Et là si je mouds le grain que j’ai à moudre, j’en ai pour deux pages, donc je m’en tiens là.

Lire ke rapport complet en Anglais (page 12 et suivantes) 

Un site qui évite soigneusement de donner de tels résultats en 2012 tout en précisant que l'on a cherché